Une journée parlementaire annuelle
pour la résilience alimentaire par le CNRA

La journée parlementaire pour la résilience alimentaire des territoires : l'événement phare du CNRA

Pré-inscription pour le prochain événement du CNRA #staytunned

    Le Conseil National pour la Résilience Alimentaire (CNRA) organise une fois par an une matinée de débats dédiés à l’identification de solutions concrètes pour accélérer le rééquilibrage en faveur de la production alimentaire locale. Si la demande existe et se développe, l’offre peine à se structurer alors que les solutions existent, nombreuses, innovantes et résilientes. Le CNRA les présentent et les représentent à l’occasion de cet événement.

    Retrouvez le PROGRAMME, les INTERVENANTS, l’ESPACE PRESSE et le LIEN D’INSCRIPTION.

    Journée Parlementaire de la Résilience alimentaire du CNRA

    La 3ème Journée Parlementaire de la résilience Alimentaire 2024

    Après le succès rencontré par la première journée parlementaire, le CNRA a réitéré l’exercice et décide d’en faire un événement annuel, jusqu’à ce que le résilience alimentaire soit effective dans nos territoires.

    La mission du CNRA consiste à accompagner le passage à l’échelle des solutions qui répondent aux enjeux de la résilience alimentaire en créant des ponts entre les acteurs (publics, privés, grands groupes, startups, associations, institutions,…) pour rendre concrète la résilience de nos territoires.

    Cette 2ème édition de la journée parlementaire (#CNRAJP2022) a présenté la résilience alimentaire comme étant URGENTE (le constat n’est plus à faire), MESURABLE (pas de progrès sans mesure), POSSIBLE (les solutions existent ! nous les présentons et représentons), mais surtout DÉSIRABLE (pas à pas et au quotidien)

    9h30 – Accueil & introduction

    Dans un contexte de crise (géopolitique, pandémique, climatique), l’urgence d’agir n’est plus à démontrer, les solutions existent, le CNRA les présentent et les représentent. La France peut (et doit) travailler la résilience alimentaire comme un moyen de restaurer sa souveraineté alimentaire et de rester une puissance agricole en promouvant des modèles résilients et applicables à tout territoire.

    Pour cette 2ème édition, fort du consensus scientifique et face à l’urgence d’agir, nous voulons redonner du pragmatisme à l’idéal et nous focaliser sur ce qui est sujet à débat : “qui pilote et comment ?”, en faveur d’une transition pour tous.

    10h00 – 1ère table ronde : Agir sur le paysage alimentaire local (la résilience spatiale)

    • Comment (re)inventer un environnement physique, un cadre favorable, une nouvelle matrice territoriale favorisant le développement d’une résilience alimentaire territoriale ?
    • Présentation du projet de Guildes locales
    • Illustration – exemple
    • Questions des participants

    11h00 – 2ème table ronde : Réintégrer le temps long (la résilience temporelle)

    • Comment sortir du court-termisme ? Comment mieux arrimer le temps (court) des mandats politiques et des KPIs avec le temps (long) de la production agricole et alimentaire, et dans un contexte de changement climatique ?
    • Présentation du projet d’AFNOR-SPEC
    • Illustration – exemple
    • Questions des participants

    12h00 – 3ème table ronde : Promouvoir une plus grande résilience démocratique de nos systèmes alimentaires (la résilience démocratique)

    • A la veille de nombreuses crises (Covid, Ukraine, dôme de chaleur, crise de la démocratie), comment faire de ce momentum une opportunité pour se réorganiser et donner envie de réinvestir les dispositifs participatifs grâce à une plus grande transparence et efficacité dans le design des politiques agricoles et alimentaires ? une opportunité pour faire naître une démocratie alimentaire active ?
    • Présentation du Baromètre de la Résilience alimentaire
    • Illustration – exemple
    • Questions des participants

    13h00 – Clôture et Remerciements

    Mercredi 12 octobre 2022 s’est tenue la deuxième édition de la journée parlementaire pour la résilience alimentaire des territoires. Sous forme de trois tables rondes, 12 intervenants ont contribué à des échanges de qualité ponctués de questions pertinentes des participants.

     

    Dans un contexte de crise (géopolitique, pandémique, climatique), l’urgence d’agir n’est plus à démontrer, et des solutions existent. Cette matinée a permis de prendre conscience de la multiplicité des acteurs, infrastructures et réseaux qui œuvrent et s’inscrivent dans une démarche constructive pour un système plus résilient. Le projet est colossal mais les initiatives sur nos territoires sont très nombreuses et prometteuses. Cette diversité d’acteurs qui travaillent collectivement est la promesse d’une transition réussie. Elle inspire et motive pour contribuer au lancement de projets semblables !

    Si aujourd’hui d’autres pays ont besoin de notre soutien alimentaire, demain c’est peut être nous qui aurons besoin du leur. ”  

    Marc Fesneau, Ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire

    La France possède tous les atouts pour être moteur sur ce sujet, restaurer sa souveraineté alimentaire et rester une puissance agricole tout en promouvant des modèles résilients et réplicables.

     

     

     

     

    Pour cette deuxième édition, fort du consensus scientifique sur la nécessaire résilience alimentaire, nous avons voulu redonner du pragmatisme à l’idéal et nous focaliser sur ce qui est sujet à débat : comment penser une résilience à tous les niveaux ?

     

     

    La Résilience alimentaire nécessite une réorganisation des échelles d’action.

    La Résilience Alimentaire est nécessairement transversale, solidaire et co-construite »

    Maguelone Pontier, directeur du MIN de Toulouse

     

    La résilience alimentaire a pour principal objectif d’offrir massivement aux consommateurs les moyens concrets de choisir une alimentation accessible, adaptée, et en quantité suffisante et ce, quels que soient les aléas extérieurs. L’approche spatiale vise un meilleur accès à l’offre alimentaire durable pour tous et partout. La question de l’accessibilité concerne autant les prix que la répartition de l’offre sur l’ensemble du territoire.

    Aujourd’hui, l’enjeu numéro 1 pour nous est de mettre à la portée de tous, des produits bio issus du territoire et surtout de rémunérer justement les paysans.

    Eric BRAIVE, Président Coeur d’Essonne.

    La rémunération des agriculteurs et la juste répartition de la valeur est l’une des clés de voûte de la résilience alimentaire. L’enjeu est de réussir à capitaliser sur les richesses du territoires (humaines, économiques et environnementales), avec pragmatisme quant au financement, au juste prix et à la main d’œuvre disponible.
    Cet accès se veut physique, culturel, social, mais concerne aussi l’accès à l’information. Éduquer, rassembler les outils et indicateurs de la résilience alimentaire et mettre en relation le public avec un réseau d’acteurs est le but des initiatives portées par le CNRA.

    Le savoir est le plus de chacun, il ne peut que tirer vers le haut »

    Temanuata GIRARD, vice-présidente déléguée à l’Agriculture et à l’alimentation région Centre Val-de-Loire.

    LA RÉSILIENCE ALIMENTAIRE NÉCESSITE LA REINTEGRATION DU TEMPS LONG.

    Ce n’est pas en tirant sur une plante qu’on la fera pousser plus vite. »

    Jean-Guénolé Cornet – Président fondateur de Neosylva

     

     

    Pour s’orienter vers la résilience alimentaire, l’enjeu réside en partie dans la réconciliation du temps court de l’action (notamment politique et financière) et du temps long de l’agriculture.  Afin d’agir en ce sens, il est important de projeter les scénarios du GIEC à une échelle ultra-locale pour se sentir concerné puis identifier les leviers concrets à mettre en place pour chaque activité sans oublier la question primordiale du financement. Pour se faire, être formé et accompagné dans le chemin de la résilience est nécessaire.

    Pour que chacun se transforme, il faut que chacun se sente concerné. »

    Capucine Laurent, Responsable du fond AXA Climate pour l’Agriculture.

    Toutefois, la transition se voit parfois confrontée à des résistances. Il est donc nécessaire de prendre le temps de comprendre à la fois ses enjeux, et les avantages que chacun peut en tirer. Le changement peut faire peur, et l’étude risques/bénéfices est nécessaire pour aborder ces questions avec une attitude ouverte constructive. Une approche collaborative avec les différents acteurs est plus motivante et encourageante, elle permet aussi de se rendre compte du pouvoir de changement du collectif et du gain potentiel en terme d’efficacité économique.

    La transition (en agroécologie) c’est environ 60 – 70% d’humain et le reste, c’est de la  technique. « 

    Sébastien Roumegous, Président de Biosphères

    La thématique de la fertilité des sols est centrale, et cela explique en particulier la nécessité de prendre en compte le temps long :  c’est le pilier d’une agriculture durable !

     

    Pour autant, l’éducation et la formation sont incontournables dans le processus de transition et s’inscrivent elles aussi dans le temps.
    « L’éducation est l’une des armes les plus puissantes pour changer le monde » Nelson Mandela

    La réconciliation du temps long dans un contexte d’urgence climatique peut cependant interroger. Il faut en effet agir le plus rapidement possible, mais surtout de la bonne manière et dans la bonne direction. Avoir une vision long terme et mettre en place une forme de planification permettra aux entreprises de transitionner plus sereinement.

     

    Enfin il ne faut pas oublier que nous sommes tous des acteurs de la solution et que nous avons chacun notre rôle à jouer, afin de contourner le triangle de l’inaction. Avoir conscience des enjeux n’est pas suffisant, c’est par la collaboration que le pouvoir d’agir ensemble est possible en ne perdant pas de vue l’objectif principal : l’impact !
    Aude Serrano (Directrice pédagogique d’Ecopia) a d’ailleurs insisté sur les aspects transdisciplinaire, collectif et nécessairement continu de la formation.

     

     

     

    Promouvoir une plus grande résilience démocratique de nos systèmes alimentaires.

    De nombreuses voies possibles ont été citées pour avancer vers la résilience alimentaire de nos territoires. La résilience démocratique des systèmes alimentaires et le cadre politique, le rôle des acteurs politiques et la notion de posture des parties prenantes sont questionnés dans cette 3ème table ronde.

    Tout le monde est intéressé par le sujet de l’alimentation. Aujourd’hui, les deux tiers de la population française sont touchés, de près ou de loin, par un projet alimentaire territorial (PAT). Ces PAT, qui œuvrent pour un système alimentaire pérenne, sont construits par et pour les acteurs du territoire et sont adaptés à chaque situation, ce qui fait que nous avons aujourd’hui une grande diversité de PAT. L’enjeu est d’intégrer au sein de ces projets, qui lient la production et la consommation, les maillons intermédiaires pour avoir la totalité des acteurs qui travaillent à notre alimentation. L’Etat quant à lui doit favoriser cette diversité et cette adaptation au local.

     

    On est tous collectivement, ici au CNRA, des rêveurs pragmatiques : par l’ambition de changer les choses à toutes les échelles et par les solutions que l’on propose. Nous devons mieux nous connaître pour co-construire une approche intelligente et cohérente sur le territoire « 

    Guillaume Luu, directeur des affaires publiques chez InnovaFeed. 

    Les différents modèles alimentaires à l’œuvre doivent être des solutions pour la résilience alimentaire, et ce notamment grâce à l’innovation.
    L’identification des bonnes parties prenantes est un élément de performance pour avancer. Il faut mettre autour de la table les meilleurs acteurs en fonction de leur échelle, de leurs procédés mais aussi de leur volonté à avancer tout en les comprenant.

     

     

    On a cette culture en France de penser qu’on est tout seul ou bien que les grands décident. En réalité, on peut faire beaucoup de choses ensemble ! »

    Laelia Benoît, pédopsychiatre, sociologue et chercheuse à l’Inserm et à l’Université de Yale

    Il est nécessaire d’aider les initiatives qui vont contribuer à la résilience alimentaire territoriale en mettant en place les bons dispositifs dans les territoires pour qu’ils soient capables de passer à l’échelle. Il existe pour cela des dispositifs comme les Guildes Locales qui permettent à un porteur de projet d’accéder au mécanisme d’appel public à l’épargne si ce projet est destiné à compléter l’effort de résilience alimentaire.

     

     

    Il ne faut pas opposer pouvoir d’achat et pouvoir d’agir ! »

    Freddy Thiburce, co-fondateur de Manger du Sens 

    Les acteurs du secteur alimentaire sont attendus car la capacité et le besoin d’expression évoluent. Tous les actes sont impliqués à défaut d’être militants. “Nous sommes des êtres sociaux uniques avec 3 casquettes : citoyen, consommateur et mangeur”. Il faut arbitrer tout cela. S’impose donc la nécessité de stimuler la création et l’innovation et cela implique de mobiliser les parties prenantes, de créer des interfaces avec des solutions innovantes, des start-ups.

    Nous sommes tous acteurs de la démocratie alimentaire et donc tous des acteurs co-responsables de cette résilience au niveau démocratique de nos systèmes alimentaires.

    Conclusion

    Pierre Pageot, directeur du secteur transition écologique du Groupe SOS, nous propose de retenir 3 messages en conclusion de cette édition :

    • Ne laissons personne au bord du chemin : faisons attention à ce que tous ces nouveaux dispositifs, ces nouveaux produits soient ouverts à tous.
    • Ce qu’on fait est désirable et positif donc rendons ces modèles attractifs, c’est une manière de lutter contre l’écologie punitive.
    • Sommes-nous à la hauteur des enjeux ? La résilience c’est la capacité à résister à des chocs, ces chocs qui sont de plus en plus réguliers et de plus en plus forts donc il y a une invitation collective à aller plus vite et plus fort ensemble !

    Le CNRA est un magnifique outil pour ça !

    Les participants à cette deuxième Journée Parlementaire pour la résilience alimentaire des territoires ont beaucoup échangé, débattu, parlé de concret, de solutions qui fonctionnent vraiment dans les territoires et qui n’attendent qu’à être connectées entre elles, mises en lien pour passer à l’échelle. Elles sont nombreuses, elles sont différentes mais elles ont toutes un objectif, un horizon commun : la résilience alimentaire.

    Casser les silos, connecter les acteurs, diffuser les solutions pour une vision holistique, voilà vraiment la mission du CNRA qui, vous l’avez comprise, ne se fera pas sans vous !

     

    Pour toute question relative à l’organisation de cette matinée, veuillez prendre contact avec notre responsable presse dont les contacts sont précisés ci-dessous.

    Contact presse : 

    Hermine CHOMBART DE LAUWE

    contact@cnra-france.org  – 06 42 93 24 63

    MARC FESNEAU

    Ministre de l’Agriculture

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    GUILLAUME GAROT

    Député et Président du Conseil National de l’Alimentation (CNA)

    ANTOINE DENOIX

    CEO AXA Climate

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    MAXIMILIEN ROUER

    Président du CNRA

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    MAGUELONE PONTIER

    Directrice du MIN de Toulouse

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    TEMANUATA GIRARD

    Vice-Présidente Agriculture et Alimentation de la Région Centre-Val-de-Loire

    ERIC BRAIVE

    Président Coeur d’Essone Agglomération

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    ALEXIA REY

    Co-fondatrice et CEO de NeoFarm

    EMILIE ROUSSELOU

    Université Domaine du Possible

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    AUDE SERRANO

    Directrice pédagogique d’Ecopia

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    CAPUCINE LAURENT

    Responsable du fond AXA Climate pour l’Agriculture

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    SEBASTIEN ROUMEGOUS

    Président de Biosphères

    SANDRINE ESPEILLAC

    Responsable du pôle agroalimentaire – AFNOR

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    JEAN-GUENOLE CORNET

    Président de Néosylva

    DOMINIQUE CHABANET

    Rapporteur de la Commision de l’Aménagement du Territoire et du Dévelopement Durable

    guillaume_luu

    GUILLAUME LUU

    Directeur énergie et affaires publiques Innovafeed

    LAELIA BENOIT

    Pédopsychiatre et Chercheuse Inserm

    LAURENT TERMEAU

    Co-Founder de Terra Banka

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    FREDDY THIBURCE

    Co-fondateur Manger du Sens

    HERMINE CHOMBART DE LAUWE

    Déléguée Générale du CNRA

    MARIE-LAURE HUSTACHE

    Journaliste pour les clés de l’Agriculture et de l’Alimentation

    MARKETA SUPKOVA

    Fondatrice de la MAD, tiers-lieu expérimental de la démocratie alimentaire

    HORTENSE HARANG

    Ancienne reporter, cofondatrice de We Trade Local

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    1ère Journée Parlementaire de la résilience Alimentaire

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